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"Ce n’est pas moi qui lis, c’est le livre qui me lit"

  • Photo du rédacteur: catherine flant
    catherine flant
  • il y a 3 jours
  • 3 min de lecture

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Hier, je me baladais avec mon fils, on découvrait un nouveau parc. J’aime ces moments simples, où on marche, on respire, on observe. Et souvent, sur la route, je repère des boîtes à livres. C’est devenu presque un rituel. On s’arrête, on regarde, et parfois… il se passe quelque chose. Ce n’est pas juste un livre trouvé au hasard, c’est comme un appel. Une vibration. Une réponse à une question que je n’ai même pas formulée. C’est très fort chez moi, comme une loi d’attraction. Je pense à quelque chose, je ressens quelque chose, et paf… je tombe sur un livre qui me parle exactement de ça. Carl Jung parlait de synchronicité, et je crois que c’est exactement ce que je vis dans ces moments-là. Ce n’est pas rationnel, mais c’est plein de sens.


« Tant que vous n’aurez pas rendu l’inconscient conscient, il dirigera votre vie et vous l’appellerez le destin. » Carl Jung

Il y a quelques jours, des personnes engagées dans leur foi catholique m’ont prêté un livre : Plus fort que la haine de Tim Guénard. J’ai commencé à le lire… et cela m’a bouleversée. Ce qu’il a vécu est dur, violent, profondément injuste. Et moi, l’injustice me touche au plus profond. J’ai ressenti de la colère, de la tristesse, une forme de malaise. Trop d’émotions d’un coup. Alors j’ai préféré m’arrêter après quelques pages et le rendre. Je me suis dit que ce n’était pas le bon moment.

Et là, deux jours plus tard, pendant cette balade… je tombe sur une boîte à livres. Et qu’est-ce que je vois ? Le même livre. Celui que j’avais rendu. Plus fort que la haine. C’est fou. Ça m’arrive souvent, ce genre de choses. Comme si la vie me disait : “Tu n’as pas fini avec ce livre. Reprends-le.” Alors je l’ai repris. Et cette fois, je vais le lire jusqu’au bout.

Mais ce n’est pas tout. Juste à côté, il y avait un autre livre. Kouba 1 de Christine Emmanuelle Bouquet. Je ne sais pas pourquoi, mais dès que je l’ai vu, j’ai su. C’était pour moi. Je ne comprenais pas la couverture, je ne savais pas de quoi ça parlait, mais c’était plus fort que moi. Il fallait que je le prenne. Je fonctionne comme ça. Quand un livre me percute, je le sens immédiatement. C’est instinctif.

Dans la voiture, je l’ai ouvert. Et là, je découvre une dédicace manuscrite de l’autrice. Des mots étranges, presque mystiques :

“La lumière du haut est l’auteur de ces écrits… Il y a le mot " je t’aime " en universalité dans ce lien d'écriture. Ceci signifie le pardon à autrui et l'émotion du haut en réaction aux mondes du bas. Sois ou soyez libres de lire ou non ou relire chaque phrase, tout est reçu en médiumnité positive et rire veut dire anéantir le moins en soi. Christine”

Je ne comprenais pas tout, mais ça me parlait. Ça me traversait. Et même si le côté ésotérique me dérange un peu, je ne me ferme pas. Parce que je sens que ce livre a quelque chose à m’apporter. Je ne sais pas encore quoi, mais c’est là. C’est intense. C’est évident.

Alors je suis rentrée, j’ai fait des recherches sur cette autrice. Christine Emmanuelle Bouquet. Elle est agricultrice, elle vit en Charente-Maritime, et elle écrit en canalisation, en médiumnité positive comme elle dit. Kouba, c’est une œuvre télépathique, un livre qui ne se lit pas seulement avec les yeux, mais avec l’âme. Elle affirme que chaque phrase porte une vibration, une onde, une énergie subtile. Et moi, là, le livre posé dans mes mains, je ressens une évidence : je dois l’absorber, le laisser m’imprégner, le traverser comme on traverse un rêve, et surtout… l’écouter. Parce que ce n’est pas moi qui lis ce livre, c’est lui qui vient me lire.

Je ne sais pas encore ce que je vais y trouver. Mais je sais que je suis prête à écouter. Cath

A suivre...

Catherine LiberAtyPens


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