Foi et interrogations
- catherine flant
- 5 juil.
- 11 min de lecture
Mardi 1 Juillet 2025
Introduction à une journée de réflexions
Il y a quelques jours c’était le Mardi 1 Juillet 2025 une simple photo a déclenché en moi une cascade de pensées. Rien de spectaculaire en apparence : une image, un instant figé. Et pourtant, quelque chose s’est ouvert. Comme si, d’un seul coup, une série de réflexions enfouies depuis longtemps avaient décidé de remonter à la surface.
Ce jour-là, plusieurs pensées liées à la foi, à Dieu, à la religion catholique ont émergé, presque sans prévenir. Elles ne formaient pas un discours structuré, mais plutôt des éclats, des intuitions, des questions. J’ai pris soin de les noter, une à une, au fil de la journée, comme on cueille des cailloux sur un chemin.
Aujourd’hui, j’ai choisi de les rassembler ici, sur cette page. Non pas pour leur donner une cohérence qu’elles n’ont pas forcément, mais pour témoigner de ce moment particulier où l’intérieur s’est mis à parler. Ce sont des fragments, des confidences, des bouts de foi en mouvement. Je les partage tels quels, dans leur ordre d’apparition, avec la date, la photo qui les a fait naître, et les mots qui ont suivi.

Moi, ce que je comprends, c’est qu’on reconnaît une certaine dignité spirituelle aux femmes… mais pas une vraie égalité dans les rôles. L’Église affirme que les femmes et les hommes ont la même valeur devant Dieu, d’accord, mais dans la réalité, seuls les hommes peuvent devenir prêtres ou évêques, parce que Jésus aurait choisi uniquement des apôtres hommes. Alors oui, en tant que femme, je peux lire les textes à la messe, enseigner le catéchisme, m’engager dans des œuvres caritatives… mais je n’ai pas le droit de prononcer l’homélie ni de célébrer les sacrements. Et quelque part, ça me fait réfléchir. Et oui encore 💭
Au bout du compte, je me rends compte que ce que je ressens, ce n’est pas juste un détail liturgique ou une question d’organisation interne à l’Église. C’est quelque chose de plus large, de plus profond. C’est ce sentiment que, dans la structure même des religions patriarcales, la place de la femme a toujours été pensée comme secondaire.
On nous parle d’égalité spirituelle, de respect, de complémentarité. Mais dès qu’il s’agit de responsabilités, d’autorité, de transmission officielle, la porte reste fermée. On invoque la tradition, on cite les Écritures, on parle de fidélité au modèle des apôtres. Mais dans les faits, cela entretient un système où le masculin détient le pouvoir sacré… et le féminin reste dans l’ombre, dans le service, dans l’attente.
Et moi, en tant que femme croyantes entre autres, ça me fait réfléchir. Parce que ce schéma-là, je le retrouve dans bien des domaines de la vie : politique, culture, famille… Et la religion, qui devrait porter un message de justice et de libération, reproduit parfois elle aussi des logiques d’exclusion.
Alors oui, les choses évoluent doucement. Il y a des femmes extraordinaires dans l’histoire de l’Église, des voix courageuses aujourd’hui, des initiatives nouvelles. Mais malgré tout, l’inégalité reste inscrite dans la structure. Et il ne suffit plus de dire “les femmes ont leur place” : il faut aussi interroger quelle place, qui la décide, et pourquoi elle reste toujours limitée.

Ce qui me frappe dans les récits sur la vie et la mort de Jeanne d’Arc, c’est sa foi inébranlable en Dieu et en Jésus, donc dans la religion catholique. Ce qui m’interpelle, c’est que ce sont justement des personnes issues de cette même religion celles qui, au départ, la croyaient sincèrement qui ont fini par la condamner. Peut-être ont-ils été influencés, ou bien ses convictions dérangeaient leur façon de penser ou leur quête de pouvoir… Quoi qu’il en soit, bref, ils ont fini par la faire passer pour une sorcière et l’ont brûlée. C’est fou de voir comment l’être humain peut manipuler la vérité dès qu’il est question de contrôle ou d’autorité.
💭🌪️ Et plus j’avance dans ma réflexion, plus cette lucidité renforce ma méfiance envers les institutions. Je me demande s’il existe une foi véritable, une foi libre de toute manipulation mais je n’en suis pas sûre. J’ai l’impression que cette tendance à déformer, à détourner, fait partie intégrante de l’humain. Ce n’est peut-être pas la foi qui est corrompue, mais la manière dont l’homme s’en empare. Et paradoxalement, cette méfiance est peut-être une forme de fidélité à ce que la foi devrait vraiment être : sincère, humble, insoumise.

💭🌪️🕊️ Ce que je ressens en pensant à Dietrich BonhoefferIl y a quelque chose chez Dietrich Bonhoeffer qui me bouleverse. Quand je pense à lui, à ce qu’il a vécu, à ce qu’il a décidé… je ressens un mélange de respect immense et de tristesse silencieuse.Je pense que ce qui me touche le plus, c’est ce choix qu’il a fait. Participer à un attentat contre Hitler, ça va complètement à l’encontre du « Tu ne tueras point » inscrit au plus profond des commandements divins. Et pourtant... il a senti, dans sa conscience, que ne rien faire aurait été encore plus terrible. Il a pris sur lui ce fardeau, il l’a porté en sachant qu’il brisait quelque chose de sacré. Et je crois que ça l’a dévoré de l’intérieur.💭Je pense qu'il a dû prier, douter, supplier dans le silence… Pas pour être un héros, mais pour trouver la paix dans une décision impossible. Il n’a pas agi par haine. Je crois qu’il a agi par amour. Un amour immense pour l’humanité, un amour courageux qui accepte de se salir les mains pour tenter de sauver ceux qu’on massacre dans l’ombre.Et au fond de moi, je ressens que ce geste, même s’il allait à l’encontre de ce qu’il croyait juste, était un acte de foi. Une foi tragique, douloureuse, presque crucifiée… mais authentique. Il a peut-être péché aux yeux des hommes, mais il est resté fidèle à ce qu’il pensait que Dieu attendait de lui : ne pas détourner les yeux face au mal absolu.Je pense que cette tension-là, entre la foi et l’action, entre l’obéissance à Dieu et le cri de la conscience, c’est ce qui fait de Bonhoeffer une figure tellement bouleversante. Ce n’est pas un saint parfait… c’est un homme qui a osé aimer jusqu’au risque de se perdre lui-même.🕷️ 🕸️ 🗝️ 🚪 ⚖️
💭🧠🕊️Je crois en Dieu, profondément. En cette présence invisible qui
m’accompagne, qui me réconforte et me dépasse. J’ai foi en un Créateur, une force d’amour, de lumière et de paix. Mais quand il s’agit de croire en Jésus, quelque chose résiste en moi.
Je ne rejette pas Jésus, je suis même touchée par sa figure, sa parole, son message de compassion. Pourtant, je n’arrive pas encore à le reconnaître comme le Fils de Dieu, ou peut-être que je ne comprends pas ce que cela signifie pour moi. Il y a en moi un élan sincère de foi, mais aussi des questionnements que je continue à explorer en toute liberté.
Je ne veux pas me forcer ni trahir ma quête intérieure. Je veux continuer à chercher, à douter, à apprendre… dans la confiance que Dieu connaît mon cœur et voit ma sincérité. Peut-être que ce chemin vers Jésus n’est pas un refus, mais une invitation à le découvrir autrement, à mon rythme, dans ma vérité.
Et je pense que c’est en cela que je garde espoir : que Dieu, dans son infinie patience, marche avec moi, même dans mes incertitudes.🕷️🕸️🗝️🚪🌪️

💭J’ai longtemps contemplé la justice comme une idée noble, presque sacrée. Mais ce que j’en pense aujourd’hui ne vient pas d’un livre, ni d’un discours. Cela vient de la vie. Parce que moi, je l’ai vécue cette justice lumineuse, mais aussi ses zones grises.
Elle peut être magnifique quand elle protège, quand elle répare, quand elle élève. Mais j’ai vu, de mes propres yeux, à quel point elle peut vaciller. Quand elle est biaisée, utilisée, ou vidée de son sens, elle devient un masque derrière lequel peut se cacher l’injustice. 💭🌪️🧠
C’est cette expérience, qui m’a menée à cette conclusion : la justice n’est pas un acquis. C’est un combat intérieur et collectif, un équilibre à préserver chaque jour. Une étoile que l’on suit, mais qui peut s’éteindre si l’on cesse de la protéger.
🚪🗝️🛡️⚖️ Alors aujourd’hui, je la respecte plus encore, non pas comme un idéal figé, mais comme une force vivante fragile, précieuse, et toujours en devenir.

💭🌪️🧠Penser librement, croire pleinement
🌊🧘♀️Je ne lis pas tous les versets.
Je ne retiens pas tous les dogmes.
Pour être sincère avec vous, je viens tout juste de découvrir la Bible.
Mais dans le silence, j'ai toujours senti Dieu marcher avec moi.
On me dit : « Si tu ne suis pas le Livre à la lettre, alors tu ne crois pas. »
Mais moi, je crois en un Dieu qui écoute avant de corriger,
en un Dieu qui inspire plutôt que d’imposer.
Ma foi n’est pas un écho, c’est une voix douce, désordonnée, vraie.
Je ne récite pas, je ressens.
Je ne m’agenouille pas toujours, mais je contemple.
Et si croire, c’était oser penser ?
Et si penser par soi-même, c’était déjà une prière ?

Un tableau, une secousse. 🌊⚖️Lourdes et la foi mise à l’épreuve.
Il y a quelque temps, je suis partie seule à Lourdes. Deux jours, un appareil photo, un carnet, et cette envie de me laisser traverser par ce que je ne comprends pas encore. J’aime ces moments de solitude où je cherche sans chercher, où je laisse les signes venir à moi.Et puis, au détour d’une rue, une vitrine. Une petite boutique d’antiquités. Et là, un dessin encadré m’a happée. Je ne savais pas ce qu’il représentait, mais je savais que je devais l’acheter. C’était instinctif, presque viscéral. Je l’ai ramené avec moi, sans comprendre encore pourquoi.Plus tard, j’ai découvert qu’il s’agissait d’une scène biblique : le sacrifice d’Isaac. Abraham, obéissant à Dieu, s’apprête à offrir son fils unique en sacrifice. Et au dernier moment, un ange l’arrête. Dieu a vu sa foi.Mais cette histoire, aussi puissante soit-elle, me dérange profondément.En effet, ce qui me trouble, ce n’est pas seulement le geste c’est l’intention divine derrière l’épreuve. Dieu savait qu’il allait intervenir. Il savait qu’il n’irait pas jusqu’au bout. Alors pourquoi demander l’impensable ? Pourquoi imposer à un père la souffrance de devoir choisir entre son fils et sa foi ? Pourquoi cette douleur, même si elle n’a pas été menée à terme ?🌪️💭Je ne peux m’empêcher d’y voir une forme de manipulation, une mise à l’épreuve qui frôle l’injustice. Qui oserait demander à quelqu’un de sacrifier ce qu’il aime le plus, juste pour prouver son amour ? Cela me met mal à l’aise. Cela heurte ma sensibilité, ma manière d’aimer, de croire, de faire confiance.Et pourtant… ce tableau est toujours là, face à moi. Il me regarde autant que je le regarde. Il me pousse à questionner, à douter, à chercher un sens. Je pense que peut-être que croire, c’est aussi oser ne pas tout accepter.🧠🗝️🚪🕊️

Je crois en Dieu. Je l’ai toujours su, au fond de moi, depuis l’enfance. Et pourtant, je n’ai pas grandi dans un univers religieux. Chez mes parents adoptifs, dans ma famille, on ne parlait ni de foi, ni de spiritualité. Mais moi… je ressentais quelque chose. Une présence douce, invisible, qui veillait. Je l’ai appelée Dieu. Sans qu’on m’en parle. Sans qu’on m’y pousse. C’était comme une énergie silencieuse, protectrice, intuitive. Profondément réelle.
En grandissant, j’ai voulu comprendre. J’ai exploré, lu, cherché. Des religions, des philosophies, des textes sacrés… Mais aucune ne m’a totalement reflétée. Il y avait toujours un écart entre ce que je lisais et ce que je ressentais.
La Bible, parfois, m’inspire. Je la lis comme un grand récit symbolique, presque psychologique. Mais je n’y vois pas des vérités absolues. Et la figure de Jésus, si centrale dans la foi catholique… elle ne résonne pas encore en moi. Pas par rejet. Mais par étrangeté. Je ne la ressens pas. Pas encore. 💭🧘♀️
Je ne trouve pas Dieu dans les églises. Ni dans les rituels. Ni dans les statues. Je Le trouve dans l’herbe sous mes pieds nus. Dans les arbres. Dans la lumière d’un matin calme. Dans les gestes simples. Dans le silence. Et surtout… dans la solitude.
C’est là que je me sens reliée. Pas par des mots. Par des vibrations. Par une présence.
Je ne peux pas croire par devoir. Je ne peux pas me plier à des dogmes sans les interroger. J’ai besoin de comprendre par moi-même. D’oser penser, ressentir, créer. Peut-être que je suis en train de bâtir ma propre foi. Une foi fluide, libre, vivante. Une foi sans murs.
Et puis il y a ce vide. Cette absence. Je n’ai jamais eu de communauté. Depuis que j’ai cessé de me fondre dans ce qu’on attendait de moi, depuis que j’ai arrêté d’être un caméléon pour me faire aimer, la solitude s’est amplifiée.
Je vois d’autres personnes, qui pensent autrement, comme moi… mais qui trouvent malgré tout un cercle, une tribu, une appartenance. Moi, non. Pas encore.
Alors non, ce n’est pas Dieu que je cherche. Il est là. Il a toujours été là. C’est autre chose que je cherche. Peut-être un lieu. Peut-être un “nous”. Mais ma foi, elle, continue. En dehors des murs. 🕊️🌞⚖️🛡️

🌪️💭🌞Depuis quelque temps, je m’intéresse de près à la religion catholique. Ce n'est pas par simple curiosité, mais parce qu’une foi est présente en moi. Une conviction intime qu’il existe quelque chose de plus grand que nous une énergie, une puissance, même si nul ne connaît vraiment son nom.
Et pourtant… je doute aussi. Car qui peut prétendre connaître la vérité ? Peut-on vraiment savoir ce qu’il y a au-delà ? Je n’en suis pas certaine. Mais ce doute ne m’éloigne pas : au contraire, il m’invite à chercher, à comprendre, à ne pas rester figée. J’ai un besoin profond d’explorer, d’apprendre, d’ouvrir des portes vers ce qui me dépasse.
Alors je lis, je me renseigne, je dialogue. Peut-être que cela ne me mènera nulle part ou peut-être que si. Mais peu importe : ce chemin fait partie de moi.
Je m'interroge aussi sur la foi des autres. Comment certaines personnes croient-elles aussi pleinement, sans douter, sans chercher ailleurs ? Cette force intérieure me fascine, et j’ai envie d’en comprendre l’origine. Je crois qu’il existe peut-être quelque chose au-delà de nous. Mais je crois surtout qu’il est essentiel de vivre pleinement ici, maintenant. Ne pas attendre la fin, un jugement ou un pardon divin. Non. Ce que je choisis, c’est d’agir aujourd’hui. D’être une personne meilleure, chaque jour. Me laisser guider par l’amour, par la bonté, et prendre la pleine responsabilité de mes actes.
Bref, et si un au-delà existe, lui seul saura en juger. Mais en attendant, je veux être fière de la personne que je suis, sans appartenir à aucune religion particulière. Juste en étant humaine, pleinement et sincèrement.

⛪🚪🗝️🕷️🕸️Et entre nous… je me connais. Je sais qu’un jour, ce chemin de réflexion prendra fin. Pas parce qu’il n’aura plus de valeur, mais simplement parce que j’aurai envie d’explorer autre chose. C’est dans ma nature : je me passionne, je m’immerge, puis je ressens le besoin de changer de cap, d’ouvrir un nouveau chapitre.
Ce qui me fait vibrer, ce n’est pas de trouver des réponses figées, mais de questionner. D’apprendre, encore et encore. D’aller de sujet en sujet, de monde en monde, sans jamais m’arrêter. Comprendre un peu de tout, pour mieux comprendre le tout. C’est ainsi que je me sens vivante.🌪️🕊️🌊🧠🧘♀️

🌪️🧠💭🌊Franchement, parfois je me dis que peut-être aucune religion n’a vraiment « raison », pas dans le sens où une seule aurait toute la vérité. Et si en fait, chacune portait juste un morceau d’un grand mystère. Tu sais, ce mystère que certains appellent Dieu, d’autres la Vie, l’Univers, la Conscience, ou juste quelque chose de plus vaste en soi.Quand j'y pense, y en a qui protègent chaque forme de vie, comme les jaïns. D’autres qui dansent pour se connecter à l’infini, comme les soufis. Les bouddhistes, eux, s’assoient en silence pour ressentir ce qui est là. Les chrétiens essaient d’aimer comme Jésus l’a fait. Les taoïstes suivent le courant, sans forcer. Et moi… moi je cherche juste à être vraie. Vraie, lucide, alignée avec ce que je ressens au fond de moi.Alors parfois je me dis que la bonne voie, c’est peut-être pas une religion qu’on choisit, mais une sorte de justesse qu’on ressent. Un truc intérieur. Quelque chose qui me fait du bien, qui m’apaise, qui m’élève. Qui me relie à moi-même et au monde sans me trahir.Et au final, c’est peut-être ça la vraie question. Pas qui a raison, mais qu’est-ce qui m’aide à rester pleinement humaine. À rester sensible, libre, présente, au milieu de tout ce foutoir. 🌪️🛡️⚖️🗝️🚪 🕷️🕸️💭🧠
Toutes ces réflexions, ces fragments de pensée, ces élans parfois contradictoires… je les ai rassemblés ici comme on assemble les pièces d’un puzzle intérieur. Elles ne forment pas un discours figé, ni une vérité à imposer. Ce sont des éclats de foi, des doutes féconds, des intuitions en mouvement. Elles sont nées d’un instant, d’une image, d’un mot, d’un silence. Elles m’ont traversée, parfois bousculée, souvent apaisée.
Je ne cherche pas à convaincre. Je ne cherche même pas à conclure. Je cherche à comprendre. À ressentir. À rester fidèle à ce qui vibre en moi. Et si je partage tout cela ici, c’est parce que je crois que d’autres, peut-être, se reconnaîtront dans ces questions. Parce que la foi, quand elle est vivante, n’est jamais un bloc. Elle respire, elle doute, elle s’élargit.
Ce blog n’est pas un catéchisme. C’est un carnet de bord. Celui d’une femme croyante, libre, en chemin. Et ce chemin, je le poursuis. Avec mes mots. Avec mes silences. Avec Dieu, toujours là, même quand tout vacille.
Merci de lire. Merci de ressentir. Merci d’être là.
Catherine LiberAtyPens 💭🕊️

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