À vous, qui m’avez aidée sans le savoir. Merci 💙
- catherine flant
- il y a 5 jours
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Une année et demie de transformation : mon chemin d’aide ménagère
Il y a un an et demi, j’ai fait un choix qui a changé beaucoup de choses dans ma vie. Ce n’était pas un choix réfléchi, stratégique ou calculé. C’était un choix intuitif, viscéral. À ce moment-là, je cherchais du travail, et j’ai eu une opportunité dans la vente. Mais au fond de moi, c’était non. Je ne pouvais plus. Ce monde-là ne me correspondait plus du tout. J’avais besoin d’autre chose, de quelque chose de plus vrai, de plus simple, de plus aligné avec qui je suis.
Et comme souvent, j’ai suivi mon intuition. Je suis allée à un salon de l'emploi à Toulouse, sans trop savoir ce que j’allais y trouver. Et là, je tombe sur une femme seule sur son stand. Il y avait une énergie particulière autour d’elle, quelque chose qui m’a attirée. Je me suis assise, on a parlé, elle m’a expliqué son métier, son entreprise dans le service à la personne. Et là, j’ai senti que c’était pour moi. Je me suis dit : « Allez, on tente. »
J’ai passé l’entretien, j’ai été honnête sur qui je suis, sur ma façon de fonctionner. J’ai expliqué que je travaille avec mon ressenti, que je peux refuser un client si je ne le sens pas. Et ça a été respecté. J’en ai refusé deux, Bref. Mais j’étais confiante. Je savais que mes capacités, mon énergie, allaient attirer les bonnes personnes. Et c’est exactement ce qui s’est passé.
Pendant un an et demi, j’ai travaillé environ 30 heures par semaine chez des particuliers. Et très vite, j’ai compris que ce métier allait bien au-delà du ménage. Ce que je fais chez moi, je le fais aussi chez mes clients. Je ne fais pas que nettoyer : je crée de l’harmonie. Je vois tout de suite comment organiser un espace pour qu’il soit fluide, agréable, cohérent. Je regroupe, j’aligne, je classe. Je fais attention aux détails, aux couleurs, aux volumes. Et quand je quitte un lieu, je sais que j’ai laissé derrière moi un espace qui respire. Un espace qui apaise. Et ça, ça me rend fière.
Ce métier m’a permis d’exprimer une part de moi que je ne pouvais pas montrer ailleurs. Cette capacité à ressentir, à structurer, à apaiser. Je ne fais pas juste du ménage. Je crée des environnements qui font du bien. Je mets de l’ordre là où il y avait du flou. Je transforme les lieux pour qu’ils deviennent des refuges. Et ce que j’ai aimé, c’est que mes clients le ressentaient. Ils voyaient que ce n’était pas juste du travail, que je mettais du cœur, de l’intention, de la présence. Et ça, ça crée du lien. Du vrai lien.
« Dans le silence des maisons, entre les gestes discrets et les objets rangés, j’ai retrouvé confiance en l’humain. Ce n’est pas le bruit qui soigne, c’est la paix qu’on laisse derrière soi. » Cath
Ce métier, je ne l’ai pas choisi uniquement pour travailler. Je l’ai choisi parce que j’avais besoin de me retrouver. J’étais dans une période de ma vie où le bruit, les interactions superficielles, les environnements trop agités me pesaient. J’avais besoin de solitude, mais pas d’isolement. J’avais besoin d’un espace où je pouvais être utile, présente, mais sans devoir me suradapter ou me justifier. Et c’est exactement ce que ce métier m’a offert : une forme de présence discrète, une façon d’être là sans trop parler, sans trop expliquer, juste en étant moi.
Chaque maison dans laquelle je suis entrée m’a offert un miroir. Un miroir de ce que je ressentais, de ce que je cherchais à comprendre. En observant mes clients, leur manière de vivre, leur rythme, leurs habitudes, j’ai pu me reconnecter à quelque chose que j’avais perdu : la confiance. La confiance en l’humain.
J’ai vu des familles saines, des couples équilibrés, des personnes seules mais apaisées. Et ça m’a bouleversée. Parce que pendant longtemps, j’ai cru que tout était compliqué, que les relations étaient forcément douloureuses, que les gens étaient tous en lutte. Mais là, j’ai vu autre chose. J’ai vu que la paix existe. Qu’elle est possible. Et ça m’a fait du bien.
Sans le savoir, mes clients m’ont aidée à guérir. Ils ne m’ont pas posé de questions, ils ne m’ont pas forcée à parler. Ils m’ont juste accueillie. Avec respect, avec confiance. Et dans ce silence, dans cette routine partagée, j’ai pu me reconstruire. J’ai pu observer sans être observée, comprendre sans devoir expliquer. C’était une guérison douce, lente, mais puissante. Une guérison qui ne passait pas par les mots, mais par les ressentis. Par les regards, les sourires, les silences. Par le fait de me sentir utile, à ma manière, sans devoir me travestir.
Et puis il y a eu les petits moments. Ceux qui ne se racontent pas toujours, mais qui restent gravés. Une tasse de café partagée, un merci sincère, un compliment discret sur mon travail, un regard bienveillant et de conversations profondes, qui ont laissé en moi des traces silencieuses mais durables. Ces instants m’ont nourrie. Ils m’ont rappelé que je suis capable de créer du lien, même dans la discrétion. Que je peux être moi, entière, sensible, intuitive, et que ça suffit. Que je n’ai pas besoin d’en faire plus, d’être plus. Juste être là, dans ma vérité, dans ma présence. Et ça, c’est un cadeau immense.
Ce métier m’a permis de réconcilier mon monde intérieur avec le monde extérieur. Il m’a montré que je peux être en relation sans me perdre, que je peux donner sans m’épuiser, que je peux recevoir sans me méfier. Et ça, c’est une guérison profonde. Une guérison silencieuse, mais réelle.
Je me suis aussi rendue compte d’un truc important : j’ai besoin d’ordre autour de moi pour me sentir bien à l’intérieur. Ce n’est pas une obsession, ce n’est pas des TOC. C’est juste que dans ma tête, c’est le bazar. Et quand je range, quand je structure, ça m’apaise.
Je le vois dans les petits gestes du quotidien. Aligner les bouteilles, ranger les vêtements par couleur, organiser les placards… ça me fait respirer. C’est ma façon de créer du calme dans le chaos. Mon cerveau est très actif, il part dans tous les sens et je peux vous assurer qu’il n’y a pas de bouton "off" 🧠😉. Alors je crée de l’harmonie visuelle et spatiale, pour retrouver une forme de paix intérieure.
Et ce que je fais chez moi, je le fais aussi chez mes clients. Je ne fais pas que nettoyer, je crée de l’harmonie. Je vois tout de suite comment organiser un espace pour qu’il soit fluide, agréable. Et quand je pars, je sais que j’ai laissé derrière moi un endroit qui respire. Et ça, ça me rend fière. 😀💛
Aujourd’hui, je m’apprête à tourner une page. Une nouvelle aventure m’attend. Mais avant ça, je voulais dire merci. Merci à tous mes clients pour leur confiance, leur gentillesse, leur humanité. Vous m’avez aidée plus que vous ne le pensez. Grâce à vous, j’ai pu me reconstruire, me retrouver, et faire un métier qui me ressemble.
Ce n’était pas juste du ménage. C’était du soin, du lien, du vrai. Et je vous en suis profondément reconnaissante.
Je pars avec le cœur rempli. Rempli de gratitude, de souvenirs, de petits moments partagés. Et je sais que cette expérience restera gravée en moi.
Merci pour tout. Vraiment.
Catherine LiberAtyPens 🌪

Pourquoi cette image ?
🗨 Parce qu’elle parle de moi sans avoir besoin de mots. Alice, c’est un peu moi : une femme qui avance dans un monde parfois étrange, imprévisible, mais toujours guidée par son intuition. Le Lapin Blanc représente ce temps qui file, cette urgence intérieure que je ressens souvent, ce besoin de structurer, d’organiser, de ne pas me perdre dans le chaos. L’horloge, elle, symbolise mon rapport au rythme, à l’ordre, à la régulation mentale. Et le Chat du Cheshire, avec son sourire énigmatique, c’est mon intuition : cette capacité à ressentir ce que les autres ne disent pas, à capter l’énergie d’un lieu ou d’une personne en un instant. 😉🧠
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