Liberté vagabonde, vérité profonde 🌊🔑🚪

J’ai traversé des zones d’ombre. Comme beaucoup. Enfance cabossée, blessures enfouies. Et aujourd’hui, je me tiens debout, seule, mais entière. Cela fait plus de cinq ans que je vis un célibat total. Pas d’aventures, pas de demi-mensonges affectifs. Et ce n’est pas par hasard. C’est un acte. Une reconquête. Mon corps, c’est un sanctuaire. Il m’appartient enfin.

Autour de moi, on répète que “réussir sa vie” ça veut dire “être en couple”. Qu’être seule, c’est être incomplète.

Sérieusement ? Cette idée me file des boutons. Elle me révolte. J’ai toujours ressenti une résistance viscérale au mariage, aux modèles imposés, à l’idée de devoir s’enchaîner à un rôle social pour cocher des cases.

"La liberté consiste à se discipliner au lieu de se laisser discipliner." - Albert Einstein

Et ce n’est pas qu’une affaire de couple. C’est pareil pour la famille. On nous martèle que, quoi qu’il arrive, on doit préserver le lien avec nos parents. “C’est ta mère, c’est ton père…” Et alors ? Ces liens de sang ne donnent aucun droit sur mon intégrité. Aimer ou pardonner ne sont pas des devoirs. Quand la relation devient poison, il faut avoir le droit de s’en extraire, sans culpabilité.

"Le silence face au mal est lui-même mauvais : Dieu ne nous tiendra pas innocents. Ne pas parler, c’est parler. Ne pas agir, c’est agir." - Dietrich Bonhoeffer

Toutes ces injonctions sont des menottes invisibles. Elles conditionnent nos choix, elles étouffent nos désirs profonds. Elles nous font croire qu’on doit rester dans des relations qui nous brisent, juste pour “être normal”, pour “ne pas faire de vagues”.

🌪️ Mais voilà : je me suis réappropriée mon libre arbitre. Je pense par moi-même, ressens par moi-même, choisis par moi-même. Et ça commence par une question simple : “Si personne ne me jugeait… avec qui je couperais les ponts ? Et à qui je m’ouvrirais enfin ?”

🔑 🌱 C’est une graine de liberté à planter. Pas besoin de tout changer d’un coup. Mais interroge-toi. Chaque pas est déjà un acte de résistance face au conformisme. Ne laisse pas les normes sociales choisir à ta place ce qui est bon pour toi. Elles ont trop longtemps décidé à notre place ce que signifiait “réussir sa vie”. Je dis non.

"Tu peux, à l'heure que tu veux, te retirer en toi-même. Nulle retraite n'est plus tranquille ni moins troublée pour l'homme que celle qu'il trouve en son âme."  -Marc Aurèle

Je ne parle pas ici de libertinage ou de transgression aveugle. Je parle de la liberté d’être soi. De savoir ce qui nous correspond. D’oser vivre des relations sincères et choisies. Que ce soit l’engagement amoureux, la fidélité, l’amitié : chaque lien devrait être fondé sur une décision libre, pas sur une peur ou un mimétisme social.

🔍 Et cette fameuse fidélité ? Tu l’as déjà remise en question ? Est-ce qu’on est fidèle par conviction ou par peur ? Est-ce que ça vient de nous… ou d’une vieille norme poussiéreuse qu’on n’ose pas défier ? Attention, je ne cherche pas à tout foutre en l’air. Je t’invite juste à réfléchir. À poser la question. À décider enfin, par toi-même, ce que signifie être fidèle. Que ce soit à l’autre, ou à toi.

Moi, j’ai choisi d’être fidèle. Oui. Fidèle à mes amitiés, à mes engagements pro, à mes valeurs. Mais surtout, fidèle à moi-même. À mes ressentis, à mes limites, à ma vérité.

🔥 Être libre, c’est accepter ses failles. C’est vaincre certaines peurs. C’est parfois tout recommencer. Rien n’est gravé dans le marbre. Tant qu’il y a du respect, du consentement, et de la vérité, on peut réécrire les règles. Les siennes. Celles qui font sens. Et ça, à mes yeux, c’est la LIBERTÉ vraie. 🌪️🌪️

Catherine 💬 LiberAtyPens 🔑🚪